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Nous voila partis jeudi 26 pour Barakoa en grosse américaine, passé Guantanamo, la région devient très aride et zone très sensible avec beaucoup de contrôles et de militaires patrouillant, on ne voit pas les américains ils se terrent dans leur base invisible de la route………Laissant la mer nous grimpons une vingtaine de kilomètres et en descendant autant pour arriver a Barakoa au bord de l Atlantique où on note l impacte très violent qu’a eu Matthews sur les maisons et la végétation habituellement très verdoyante et généreuse en fruits de toutes sortes , l’état a pris les choses en main et peu à peu les habitants retrouvent leur maison comme avant, les renforcent en dur , quant à la nature il lui faudra attendre 3 à 5 ans …..Barakoa bénéficie d’un microclimat où tout pousse :mandaraniers, bananiers, cacaoyers, cocotiers, avocatiers, manguiers….etc….seul endroit de Cuba où l on trouve du cacao.

Des vagues de plusieurs mètres ont endommagé énormément les façades des édifices du bord de mer , l’hotel dite de la Rusa (russe) a été relativement épargnée, Magdalena Rovenskaya avait fui les bolchéviques qui ont tué son père et fut un des premiers soutiens des Barbudos de la Sierra Maestra, en découla une forte amitié entre cette diva et les leaders révolutionnaires, elle fit don de son hôtel et de ses bijoux à la révolution, l’état en assure l’entretien comme un monument historique.

Super hébergement en maison coloniale, un petit dej avec du bon chocolat local…premier jour plage de Maguana à 22 km, une merveille, eau bleue, barrière de corail, vagues, soleil, poisson délicieux en compagnie de Sabrina et très peu de monde, on se sent bien à Barakoa, calme, bon air, musique de qualité, danses, un contraste après Santiago beaucoup plus agitée et polluée.

Samedi 28 marche au sommet du Yunque (575m) un groupe sympa , une jeune hollandaise, un suisse , un américain et un archéologue ethnologue français, spécialisé en instruments de musiques de la préhistoire à nos jours « naturels » et en feux « naturels » , qui a un peu sauvé la journée car cette marche a perdu beaucoup de son intérêt hormis l’entrainement et la vue du sommet par ses connaissances , David notre guide était très attristé de ne pouvoir nous montrer flore et faune habituelle . Bonne baignade au retour dans le fleuve et une bonne bière cubaine.Soirée , requin au menu et son cubain la Trova , Artex….

Dimanche 29, changement de maison particulières moins chère et télé , hier c était le 164 anniversaire de la naissance de José Marti, j ai pu voir un film relatant son histoire et les infos, les mêmes que dans les journaux… visite a la cathédrale bondée, chants très puissants au rythme de la guitare avant départ pour un tour aYumuri, un fleuve , pendant levoyage nous apercevons l’endroit où est passé l’œil du cyclone Matthews pendant 7h, il ne restait plus aucun toit et de nombreux arbres en ont pâti ainsi que les fruits. Balade en barque, ramage et baignade, visite de la baie de Mata, pêcheurs, visite d une petite exploitation de cacao avec explication sur le process, et dégustation, les petits escargots sont des polymitas espèces endémiques unique au monde de toutes les couleurs sauf bleu, gouté le midi un poisson qui s’appelle Lisa… …. très bon, ce soir rendez- vous à 19 h avec Hélène et Bazille pour déguster les fameux tetis (civelles)…

La légende veut que le nom donné au fleuve Yumuri (se prononceyoumouri) vient du cri que jetaient les esclaves pendant la colonisation espagnole et qui refusaient de travailler plus pour trouver de l’or qui n’existait pas, ils se lançaient de la falaise du canyon pour atterrir sur les rochers en criant yo muri ; je meurs…..

Lundi 30, départ en vieille voiture américaine avec chauffeur, guide, Hélène et Bazille à la découverte du parc national Alejandro Humbolt, un parcours de 7 kms et de 5h chargé d’explication sur faune et flore, Geovannis , notre guide qui a été enseignant, militaire et qui est né dans le parc a une grande connaissance de la biodiversité et de la valeur médicinale des plantes locales, impossible de tout retenir, il aurait fallu enregistrer ou noter, mais l’intérêt était le moment, super journée qui se termine par un retour en carriole tirée par deux bœufs et par une baignade dans cette délicieuse eau atlantique de la plage deMaguanaoù nous retrouvons Zorica qui était avec nous la veille toute joyeuse.

A Cuba il n’est pas possible de se promener sans guide dans les parcs naturels. La protection de la nature est très priorisée dans toutes régions , création de parcs naturels et reboisement de forêts qui deviennent des paradis pour les oiseaux et autres , les cayos sont de plus en plus sacrifiés au tourisme de masse, Varadero en est l’exemple le plus caractéristique, la pollution de l’air est très faible à Cuba, surtout en Orient, hormis dans la ceinture des grandes villes, en moyenne 2 voitures pour 100 habitants (même niveau que le Sri Lanka et l’Afghanistan), les industries ne sont pas aux normes internationales en matière de rejets et à la Havane l’assainissement se fait par la mer !!!! , les dauphins en aquarium sont un sujet très polémique, la pêche excessive du requin en Golfe du Mexique fait l’objet d’accord avec les pays concernés pour une plus grande régulation. Les « spécialistes » sur un rythme actuel de la montée des eaux prévoient que Cuba aura perdu2700 KM² sur 110 000 actuels en 2050. L’agriculture urbaine est une réussite elle produit 60% des légumes du pays et à La Havane seule la culture bio est autorisée.

31 janvier …plage et langoustes

retour precoce pour cause de pluie et pas de pont pour la traversee du TAO, l ancien a ete detruit par le vent.....

1er fevrier jour de repos, de flanerie, de lessive, de blog, ..etc  ..je reste a Baracoa jusqu a samedi 4 , cet endroit est tres plaisant  et les gens ont besoin de reconstruire, l etat ne donne pas tout,  et encore des choses a voir, tant pis impasse sur Santa Clara, le Che ne m en voudra pas, impasse aussi sur le Cayo de Santa Maria, serai a la Havane Dimanche 5.....24 heures de bus , avion aleatoire avec la meteo....

Portez vous bien

aujour dhui 23 janvier , profite de la technologie de Santiago de Cuba pour ratrapper le ºretardº....

Dimanche 15

Levé 5 h faute de carriole à cheval, une vieille américaine, pour faire une dizaine de km et 3 km a pied pour monter au point de vue sur mogote et lever de soleil .

Petit café servi par une charmante mama , quelques rares touristes et au retour vu 2 tocororos , oiseau emblématique de Cuba car il porte le blanc, le bleu et le rouge comme le drapeau cubain et aussi fait son nid dans celui des autres…. Un ladron… un voleur…comme emblème.

Les shamames étaient absents , la balade était superbe, journée reposante et petite balade dans les rues de Vinales, musique, visite de l’atelier du peintre sculpteur local qui touche à tous les styles. Super repas préparé par Marisol avec dégustation du vin « local » le Soroa, vin assemblé à Cuba en provenance d’Italie et d’Espagne, il n’y a pas de vignoble a Cuba.

Après une bonne nuit départ à 9h pour Cienfuegos en taxi collectivos, il y a des services de bus qui sont pris d’assaut et bondés et il faut réserver 2 à 3 jours à l’avance, les collectivos sont à peine plus chers que le bus et ont l’avantage de te prendre là où tu loges et t’amène là où tu vas loger, en général de « bonnes vieilles grosses américaines » qui consomment 20 litres au 100 kms. Aussi on peut partager nos expériences avec d’autres touristes, rencontré Pablo argentin avec qui on va partager la chambre à Cienfuegos et a Trinidad, les chambres sont en général pour de 3 à 5 personnes ; diviser le prix par 2 n’est pas pour me déplaire et être en compagnie d’un sud américain est agréable, tout le monde le prend pour un mexicain….

Visite du paseo el prado, où l’on aperçoit de nombreux tankers livrant le pétrole venant du Venezuela, à la Punta visite du Palacio el Valle , construit par un espagnol, andalou certainement, au début du siècle dernier , style typiquement mudéjar, que l’on retrouve à l’Alahambra à Grenade, et pour ne rien gâcher possibilité d’assister au coucher de soleil gratuitement depuis la terrasse où il s’y sert de très bonnes pina colada à déguster en écoutant de la bonne musique cubaine, le boss du groupe nous prenant pour des mexicains nous aborde et pendant une heure nous parlera du Che et de son journal, une bonne leçon d’histoire….la nuit est tombé sans que l’on s’en aperçoive un peu sonné par l’alcool.

Repas dans un resto que nous a indiqué notre conteur où l’on mange pour pas cher et ou il est possible de payer en pesos cubains ; il existe deux monnaies à Cuba , le pesos convertible(CUC) qui vaut un dollar américain ou un euro et le peso cubain qui vaut 25 fois moins, le premier est pour les touristes et tout ce qui n’est pas produit de première nécessité pour les cubains, le second est réservé aux cubains pour leur dépenses de bases. Quand on est touriste et si on peut se procurer et consommer en pesos cubains c 'est beaucoup plus économiques, exemple un café dans les bars à touriste vaut 1 CUC , dans les bar pour cubains où je vais quand c’est possible le café est a 1 pesos cubain … donc 25 fois moins cher idem pour la nourriture…..

Une bonne nuit chez Luisa et Tony qui ont une moto russe…. Nous voila partis, Pablo , deux espagnols et moi vers le parc national de El Nicho en collectivos pour une balade de plusieurs heures puis destination Trinidad.

Après cette balade dans le parc national, piscine, oiseaux, grotte, nous voila à Trinidad, ville aux rues étroites et de style colonial, maisons bien conservées et entretenues tant que faire se peut par les descendants des anciens propriétaires avant la révolution.

Le soir dans toutes villes les touristes et cubains se retrouvent sur la place principale, rare endroit ou il est possible de se connecter sur internet… çà fait très surréaliste….

18 janvier

Une excursion d’une journée a Tope de Collante pour visiter 2 parcs et cascades différentes, el Salto de Caburni et Vegas Grandes….sacré balade de 6 heures , oiseaux, serpents, tarentules , physiquement un très bon entrainement pour les 4000 marches…..les cascades se trouvent à une trentaine de km de Trinitad, notre taxi sera un camion style bétaillère, 6 cylindres, il faut de la puissance , çà monte dur par endroit plus de 20 %....

Oiseaux observés ; le vautour auras tinosas , la garza blanche, la garza bleue, le tocororo, le zorsal, aux pattes orangées, le negrito tout noir, le carpintero le vert et le noir et d’autres à identifier plus tard ….

Une deuxième nuit à Trinidad et ce 19 janvier en route en bus cette fois ci pour Ciego de Avila d’ou avec 2 autres argentins (je suis donc en compagnie de 3 argentins….) nous prendrons un taxi pour nous rendre à Moron qui sera une base pour visiter les lagunes et cayos environnants, cayos correspond aux Keys au sud de la Floride…..qui est vraiment tout près, beaucoup d’américains rencontrés viennent a Cuba pour 2 à 3 jours seulement…..

20 janvier

Moron petite ville de 64000 habitants est juqu’alors celle qui me semble la plus authentique, la plus cubaine la plupart des touristes est a une trentaine de kms sur la plage et aussi comme toutes les villes cubaines qu’il est bon de ne pas entendre de sirène et de ne pas être agressé par les panneaux publicitaires ; de ci de là quelques grands encarts consacrés aux phrases et héros révolutionnaires.

21,22, janvier

Moron se révèle une très bonne base pour les cayos, les plages et les lagunes, hébergement super, le cayo coco est une bande de terre ferme à 27 kms de la côte l’ile et à 60 km de la base…., construction d’une digue route de la même longueur entre 1980 et 1986 , des millions de tonnes de pierres pour cet ouvrage qui n’est pas le seul de ce style..… plage de El Pilar , puis Laguna Redonda, pas vu de crocodile mais un guanaba et une tres belle orchidee et plage de los flamencos et laguna del Leche, enfin de journée du 22.

Le 22

collectivo pour Ciego de Avila, Pablo part pour Santa Clara et La Havane pour prendre son vol le 25 pour La Paz  Bolivie, et le º microº  jusqu a Tucuman Argentine, et moi 8h30 de bus et première nuit à Santiago de Cuba dans une famille très sympa, la petite fille, les 2 belles mères, et des projets…Santiago ville de 420 000 habitants , 2^ème ville de l ile, pardon, l’archipel, est un passage incontournable ne serait ce que pour son histoire et sa musique traditionnelle notamment le »son » , CompaySegundo. De la terrasse je vois la baie et la Sierra Maestra…….

Oiseaux observés ; le vautour auras tinosas , la garza blanche, la garza bleue, le tocororo, le zorsal, aux pattes orangées, le negrito tout noir, le carpintero le vert et le noir , le guanaba, et d’autres à identifier plus tard ….

avertissement au lecteur , au regard des difficultes de connexion et du systeme internet , embargo oblige, je suis oblige de preparer mon texte avant et de mettre les photos comme je peux.........evidemment la clarte et les explications vont etre difficiles pour le lecteur...je  vous prie de m en excuser a l avance....

Pachamama reprend du service après ces fêtes de fin et de nouvelle année et comme si y en avait pas assez j’en ai rajouté une le 7 janvier la veille de partir…..maso mais quel bonheur de réunir les gens que l’on aime et quelle merveilleuse soirée, chaleureuse et pleine d’émotions. MERCI A TOUS, çà fait chaud au cœur.

Passons aux choses sérieuses, départ le 8 au soir de Rouen en train pour Roissy, RER, et une nuit dans l’aéroport à essayer de dormir, décollage à 8h du matin pour Francfort puis de là redécollage pour La Havane et 11 h de vol avec Condor ; pas fait exprès mais quand Amérique latine tu me tiens…..

6 heures de décalage horaire, été comme hiver, je rejoins mon hébergement chez Enzo LE 9 janvier vers 23 h en partageant un taxi avec Joseph l’américain, une courte nuit de récup et me voilà après quelques démarches bancaires et autres dans les rues de La Havane à pister le lieux…… à me perdre volontairement dans les rues.

La Havane capitale de Cuba, donne l’impression de sécurité, de bonne humeur, contrairement à beaucoup de ses semblables aucun bruit de sirènes, on traverse les grandes artères n’importe où, beaucoup de parcs, de verdures, de bancs très fréquentés, il y a peu de voiture et beaucoup de piétons , heureusement diront les mauvaises langues car quand on sent et respire ce qu’elles crachent ……Une des plus vieilles villes de la colonisation blanche, en effet notre Colomb découvreur qui croyait être en Chine du Sud et accueilli par Le Grand Khan et avait à cet effet engagé un interprète parlant arabe et hébreux a dû subir une sacré déconvenue quand de simples indiens taïnos nus vinrent l’aborder.

Aujourd‘hui, visite de la « vieille Havane » où tout le patrimoine coloniale se trouve, il fut sauvé grâce à la révolution, Batista voulait tout raser pour « faire plaisir » à ses potes qui voulaient faire de la Havane un Las Vegas, tombant en décrépitude ce patrimoine est aujourd‘hui en pleine restauration commencée en 1990, l’UNESCO participe. Je suis parti de l’hébergement rue 20 de mayo , environ une quinzaine de kms de marchequi me font passer dans les quartiers où vivent les gens , quartiers très en contraste avec la partie touristique, les conditions de vie sont limites étant donné la vétusté et le manque d’entretien des immeubles dont certains à chaque pluie se gorgeant d’eau menacent de s’écrouler sur la tête des habitants, réseau électrique , trottoirs, adduction d’eau catastrophique.

Mais comme disent certains contrairement aux ex pays de l’està l’époque soviétique, ici il y a pas la possibilité de s’ennuyer une seconde, je le constate à chaque moment, toujours quel qu’un pour te faire la conversation, blaguer, danser, t’arracher ton guide des mains en riant et de te demander d’où tu viens et là c’est parti…… et çà « charrie dur ».

Ce soir fête à l’étage, c’est l’anniversaire d’un touriste, on se retrouve entre cubains, catalans, argentins, mexicains, colombiens, américains, ghanéenne et canadiens autour d’un gâteau et de rhum local, après la majorité est parti « bailar », je décline……mais ce n’est pas l’envie qui manquait seulement les jambes…..et le sommeil. Pour conclure les rires, les éclats de voix, la musique, la bonne humeur (même dans les longues queues, j’ai testé aux banques) remplacent avantageusement le bruit insupportable des sirènes aigües.

LA HAVANE LE 11 JANVIER 2017

2 ème jour à La Havane , après un petit copieux préparé avec amour par Luisa qui m’a fait lever pour manger….Luisa est l’employée d’Enzo qui en ce moment ne chôme pas , c’est la haute saison, aidée dans la gestion par la maman de Enzo et lui-même ( ils travaillent tous les 2 à l’extérieur) qui s’ occupent de l’accueil, la maman d’Enzo me demande si j’accepterais de dormir chez eux pour libérer un lit du guesthouse, j’accepte bien volontiers et note la confiance d’autant plus que je gagne au change, lit double et balcon pour moi tout seul , ça va changer du dortoir à 6, dommage pour la pratique de l’anglais……au petit dej j’ai beaucoup écouté d’anglais , en effet Ruth une allemande d’ une cinquantaine d’année qui voyage seule a parlé 20 mn sans s’arrêter et j’ai tout compris et dû exprimer une dizaine de mots, charmante mais une réputation de parler beaucoup et de ne pas écouter…vérifié. A juste titre elle était en colère contre l’embargo américain qui lui interdisait la possibilité d’avoir accès à Airbnb pour réserver à Haïti.

Me voilà parti à nouveau à pedibus dans cette grande ville de 2.2 millions d’habitants (le cinquième de la population de l’île), rencontre avec Jorge qui est de Vinales là où je pars demain, il travaille dans le tabac avec son père et pour lui aujourd’hui est un grand jour sa première fille est née la nuit dernière, on arrose çà dans le quartier Callejon de Hamel, quartier afrocubain et du peintre Salvador, cf photos, rumba tous les we, un coktail à 10 h du matin, mais l’évènement est d’importance, nous nous reverrons a Vinales, il me donne ses coordonnées et une super accolade , sa sœur vit à Marseille.

Grande balade au bord de l’océan, pélicans pêcheurs, grandes avenues bordées d’ex palace refaits, ou en restauration, on peut supposer que dans peu de temps les hôtels et résidences de luxe vont pullulés et juste derrière contrastant les immeubles en totale décrépitude continuerons à menacer de s’écrouler.

Hier j’ai acheté une carte auprès de l’opérateur national ETECSA pour avoir accès à internet ( 7.5 euros pour 5 h de connexion), ce soir j’ai essayé de me connecter impossible, voir avec le parefeu je pense , google chrome m’informe que des pirates vont me voler tous mes mots de passe ; l ‘internet à Cuba se fait essentiellement par satellite, ce qui explique que tout le monde tapote dans les parcs, sur les marches et trottoirs. Le haut débit est difficilement accessible ; les américains ne veulent pas que Cuba se connecte à un câble sous- marin qui passe juste à côté de l’île, donc une liaison avec un câble vénézuelienest en cours.

Jorge m’a donné un journal « jeunesse rebelle » , à Cuba il y a 2 journaux quotidiens et nationaux qui disent la même chose , l’autre « Gramma », du nom du bateau qui amena Fidel et ses 82 camarades en 1959 , ce bateau se trouve face à bellasartes sous un abri gardé jour et nuit avec alentour quelques avions et engins militaires de l’époque, pas très loin du capitolio, du bar el Floridita célèbre par son renommé client Hemingway et son Daiquiri inventé par un certain Constante catalan d’origine , tous deux étant devenu amis, l’écrivain pêcheur contribua largement à la renommée du bar en y faisant venir ses illustres amis ; Eroll Flynn, Ava Gardner etc….

ce matin 9 h 00 direction Vinales petit village de l ouest arrivee 12 h00 apres un voyage en compagnie de Nico et Laetitia en collectivos et heberge chez el Pollo un charmant garcon plein de ressources, je vais rester chez lui 2 nuits puis faute de place aller chez Marie pour 2 nuits supplementaires.......

a bientot

Portez vous bien