avertissement au lecteur , au regard des difficultes de connexion et du systeme internet , embargo oblige, je suis oblige de preparer mon texte avant et de mettre les photos comme je peux.........evidemment la clarte et les explications vont etre difficiles pour le lecteur...je vous prie de m en excuser a l avance....
Pachamama reprend du service après ces fêtes de fin et de nouvelle année et comme si y en avait pas assez j’en ai rajouté une le 7 janvier la veille de partir…..maso mais quel bonheur de réunir les gens que l’on aime et quelle merveilleuse soirée, chaleureuse et pleine d’émotions. MERCI A TOUS, çà fait chaud au cœur.
Passons aux choses sérieuses, départ le 8 au soir de Rouen en train pour Roissy, RER, et une nuit dans l’aéroport à essayer de dormir, décollage à 8h du matin pour Francfort puis de là redécollage pour La Havane et 11 h de vol avec Condor ; pas fait exprès mais quand Amérique latine tu me tiens…..
6 heures de décalage horaire, été comme hiver, je rejoins mon hébergement chez Enzo LE 9 janvier vers 23 h en partageant un taxi avec Joseph l’américain, une courte nuit de récup et me voilà après quelques démarches bancaires et autres dans les rues de La Havane à pister le lieux…… à me perdre volontairement dans les rues.
La Havane capitale de Cuba, donne l’impression de sécurité, de bonne humeur, contrairement à beaucoup de ses semblables aucun bruit de sirènes, on traverse les grandes artères n’importe où, beaucoup de parcs, de verdures, de bancs très fréquentés, il y a peu de voiture et beaucoup de piétons , heureusement diront les mauvaises langues car quand on sent et respire ce qu’elles crachent ……Une des plus vieilles villes de la colonisation blanche, en effet notre Colomb découvreur qui croyait être en Chine du Sud et accueilli par Le Grand Khan et avait à cet effet engagé un interprète parlant arabe et hébreux a dû subir une sacré déconvenue quand de simples indiens taïnos nus vinrent l’aborder.
lever de soleil lundi 9 vers Francfort, les belles americaines , il y en a plus a Cuba qu aux USA
Aujourd‘hui, visite de la « vieille Havane » où tout le patrimoine coloniale se trouve, il fut sauvé grâce à la révolution, Batista voulait tout raser pour « faire plaisir » à ses potes qui voulaient faire de la Havane un Las Vegas, tombant en décrépitude ce patrimoine est aujourd‘hui en pleine restauration commencée en 1990, l’UNESCO participe. Je suis parti de l’hébergement rue 20 de mayo , environ une quinzaine de kms de marchequi me font passer dans les quartiers où vivent les gens , quartiers très en contraste avec la partie touristique, les conditions de vie sont limites étant donné la vétusté et le manque d’entretien des immeubles dont certains à chaque pluie se gorgeant d’eau menacent de s’écrouler sur la tête des habitants, réseau électrique , trottoirs, adduction d’eau catastrophique.
Mais comme disent certains contrairement aux ex pays de l’està l’époque soviétique, ici il y a pas la possibilité de s’ennuyer une seconde, je le constate à chaque moment, toujours quel qu’un pour te faire la conversation, blaguer, danser, t’arracher ton guide des mains en riant et de te demander d’où tu viens et là c’est parti…… et çà « charrie dur ».
Ce soir fête à l’étage, c’est l’anniversaire d’un touriste, on se retrouve entre cubains, catalans, argentins, mexicains, colombiens, américains, ghanéenne et canadiens autour d’un gâteau et de rhum local, après la majorité est parti « bailar », je décline……mais ce n’est pas l’envie qui manquait seulement les jambes…..et le sommeil. Pour conclure les rires, les éclats de voix, la musique, la bonne humeur (même dans les longues queues, j’ai testé aux banques) remplacent avantageusement le bruit insupportable des sirènes aigües.
cuba la vieja, beaucoup de restaurations et de touristes....
LA HAVANE LE 11 JANVIER 2017
2 ème jour à La Havane , après un petit copieux préparé avec amour par Luisa qui m’a fait lever pour manger….Luisa est l’employée d’Enzo qui en ce moment ne chôme pas , c’est la haute saison, aidée dans la gestion par la maman de Enzo et lui-même ( ils travaillent tous les 2 à l’extérieur) qui s’ occupent de l’accueil, la maman d’Enzo me demande si j’accepterais de dormir chez eux pour libérer un lit du guesthouse, j’accepte bien volontiers et note la confiance d’autant plus que je gagne au change, lit double et balcon pour moi tout seul , ça va changer du dortoir à 6, dommage pour la pratique de l’anglais……au petit dej j’ai beaucoup écouté d’anglais , en effet Ruth une allemande d’ une cinquantaine d’année qui voyage seule a parlé 20 mn sans s’arrêter et j’ai tout compris et dû exprimer une dizaine de mots, charmante mais une réputation de parler beaucoup et de ne pas écouter…vérifié. A juste titre elle était en colère contre l’embargo américain qui lui interdisait la possibilité d’avoir accès à Airbnb pour réserver à Haïti.
Me voilà parti à nouveau à pedibus dans cette grande ville de 2.2 millions d’habitants (le cinquième de la population de l’île), rencontre avec Jorge qui est de Vinales là où je pars demain, il travaille dans le tabac avec son père et pour lui aujourd’hui est un grand jour sa première fille est née la nuit dernière, on arrose çà dans le quartier Callejon de Hamel, quartier afrocubain et du peintre Salvador, cf photos, rumba tous les we, un coktail à 10 h du matin, mais l’évènement est d’importance, nous nous reverrons a Vinales, il me donne ses coordonnées et une super accolade , sa sœur vit à Marseille.
Grande balade au bord de l’océan, pélicans pêcheurs, grandes avenues bordées d’ex palace refaits, ou en restauration, on peut supposer que dans peu de temps les hôtels et résidences de luxe vont pullulés et juste derrière contrastant les immeubles en totale décrépitude continuerons à menacer de s’écrouler.
Hier j’ai acheté une carte auprès de l’opérateur national ETECSA pour avoir accès à internet ( 7.5 euros pour 5 h de connexion), ce soir j’ai essayé de me connecter impossible, voir avec le parefeu je pense , google chrome m’informe que des pirates vont me voler tous mes mots de passe ; l ‘internet à Cuba se fait essentiellement par satellite, ce qui explique que tout le monde tapote dans les parcs, sur les marches et trottoirs. Le haut débit est difficilement accessible ; les américains ne veulent pas que Cuba se connecte à un câble sous- marin qui passe juste à côté de l’île, donc une liaison avec un câble vénézuelienest en cours.
Jorge m’a donné un journal « jeunesse rebelle » , à Cuba il y a 2 journaux quotidiens et nationaux qui disent la même chose , l’autre « Gramma », du nom du bateau qui amena Fidel et ses 82 camarades en 1959 , ce bateau se trouve face à bellasartes sous un abri gardé jour et nuit avec alentour quelques avions et engins militaires de l’époque, pas très loin du capitolio, du bar el Floridita célèbre par son renommé client Hemingway et son Daiquiri inventé par un certain Constante catalan d’origine , tous deux étant devenu amis, l’écrivain pêcheur contribua largement à la renommée du bar en y faisant venir ses illustres amis ; Eroll Flynn, Ava Gardner etc….
centre commercial!!!!! le bateau gramma sous verre, callejon de hamel (afrocubain), pelicans cote atlantique, le floridita, contrairement a ce que l on pourrait penser beaucoup de lieux lie a la religion, ventes, lieux de cultes (eglises, couvents, monasteres, mosquee),
ce matin 9 h 00 direction Vinales petit village de l ouest arrivee 12 h00 apres un voyage en compagnie de Nico et Laetitia en collectivos et heberge chez el Pollo un charmant garcon plein de ressources, je vais rester chez lui 2 nuits puis faute de place aller chez Marie pour 2 nuits supplementaires.......
a bientot
Portez vous bien